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Commencez l'aventure maintenant en participant au banquet qui a lieu chaque année en l'honneur de la paix entre les royaumes. Cette cérémonie scelle l'harmonie et la coopération entre Arendelle, Dun Broch, Agrabah et Corona. Tous les habitants sont conviés dans l'une des vertes plaines de Dun Broch pour se souvenir du passé, se réjouir de leur présent et envisager leur futur. clique
If You Say One Word.... [Aaron ]



 
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MessageSujet: If You Say One Word.... [Aaron ]   If You Say One Word.... [Aaron ] Icon_minitimeMar 21 Juil - 12:52

If you say one word...
Aaron & Joan
Pré-au-lard. Depuis combien de temps je n'avais pas mis les pieds la-bas ? Certes même lorsque j'étais étudiant à Poudlard, je n'y allais que rarement. Sauf quand Aaron me tannait à longueur de journée pour l'accompagner. D'ailleurs c'était encore pour lui que j'étais ici. Enfin plutôt pour lui parler. Je lui avais envoyé un hibou hier, pour lui donner l'heure et l'endroit de notre entrevue. J'avais même hésité sur la beuglante vu l'importance capitale du message que je voulais lui transmettre. Mais j'estime que le nombre de beuglante que je lui ai envoyé dépasse la moyenne annuelle des précédentes années scolaires de Poudlard. Quand je lui dis qu'à lui seul il bat tout les records ! Bon certes, tout prétexte est bon pour moi mais je me suis calmé avec le temps et l'âge. Sauf là. Rien que d'y penser je monte dans les tours... Aller Jo, souffle, c'est fini. Je décidais de sortir enfin de mon lit, descendant les marches quatre à quatre pour me jeter sur le paquet de céréales tout en bougonnant de m'être cogné le pied au coin du meuble. Je jetais un coup d'oeil vers l'horloge murale espérant ne pas être en retard pour éviter de perdre toute crédibilité. Il me restait deux petites heures avant de retrouver celui que je considérais comme mon petit frère. Assez de temps pour gober mon bol de lait, lancer un sort pour faire la vaisselle histoire de me laisser le temps de me préparer. Car oui, c'est ce qui prenait le plus de temps chez moi. Brossage de dents, passage de fil dentaire, rasage ou plutôt devrais-je dire taillage de barbe, shampoing, gel cire et laque, déodorant parfum puis si le résultat me satisfaisait enfin, je sortais de la salle de bain. Bon là je me contentais d'un coup de rasoir rapide, la barbe naissante ne me dérangeant point. J'aurais pu faire la même chose dans mon dressing, mais l'ensemble jean - polo était parfait pour ce que j'allais faire. Décontracté et assez agréable si jamais je me devais de faire de grands mouvements comme... Assommer Aaron !! Je cherchais mes chaussures fétiches mais impossible de les trouver. Mes baskets avaient disparu et je suspectais Aaron de les avoir réquisitionné. La aussi je lui en toucherais deux mots... Je n'avais plus qu'à mettre mes Caterpillar me donnant un air de bucheron branché. Mais bon le temps s'écoulait bien trop vite pour que je m'éternise pour deux chaussures !!

J'attrapais ma baguette, la clippant à ma ceinture et je sortais enfin de la maison, ne me laissant qu'une petite quarantaine de minutes pour me rendre aux Trois Balais. Car c'était dans ce bar peuplé que j'avais demandé à Aaron de me rejoindre pour "discutailler un peu de l'évolution de ses études". Quel prétexte idiot... Ouais je n'étais pas très malin et c'était bien souvent après coup que je me rendais compte que mes motifs étaient bien trop gros pour être vrais... Mais je connaissais Aaron et dans tout les cas il viendrait voir son Joan d'amour. Je m'approchais du portoloin le plus proche, ayant décidé de faire du transplanage mon moyen de locomotion pour aujourd'hui. Juste le temps de penser à la destination que je m'y trouvais déjà. J'avais complètement oublié que l'hiver était plus froid et féroce à Pré-au-Lard... Et j'étais le seul pingouin me baladant en polo !!! Je courais rapidement vers la porte d'entrée des Trois Balais, me réchauffant dès le sas d'entré. La chaleur de la cheminée parvenait jusque là et dieu sait que cela faisait du bien ! J'avais un peu d'avance et pourtant, j'aperçus un grand dadet faire de grands signes au fond de la pièce. Il n'y avait aucun doute, c'était bien lui.  Je soupirais en levant les yeux au ciel tout en m'excusant pour me faufiler parmi les sorciers qui attendaient une place ou une bieraubeurre au comptoir. Je glissais mes mains dans mes poches avant du jean, me trouvant maintenant à quelques centimètres de la table et d'Aaron. " Salut Toi ! T'es en avance dis moi ? C'est pour ça qu'il neige ??" lui demandais-je tout en le serrant dans mes bras, habitude que nous avions pris depuis toujours. Je m'installais en face de lui, sourire aux lèvres, oubliant même le véritable but de ma visite. C'était fou comme Aaron pouvait me faire oublier la majeure partie de mes soucis et mes tracas. C'était un véritable boute-en-train à lui tout seul, alors il y avait de quoi écouter, rire et dire sans même avoir besoin de parler de soi. C'est ça qui m'arrangeait avec lui. Je regardais sur la table, et je trouvais deux boissons déjà commandées par le petiot. Je riais en approchant mon nez du verre. " Qu'est ce que t'as commandé ? Un truc inédit pour qu'on goûte ? Ou de l'alcool histoire que ta barbe et ta moustache pousse un peu plus vite ? Parce que là...." J'attrapais le visage d'Aaron pour le regarder sous tout les angles avant de lacher sa machoire et de surenchérir "On dirait un adolescent pré-pubère ! Cela n'empeche que l'on peut trinquer ! A nos réussites ? Ou plutôt TES réussites ?" J'attrapais mon verre, plongeant mon regard dans le sien, persuadé qu'il avait compris que le rencard organisé qu'il m'avait concocté la veille était la principale cause de ma venue ici. Mais tant pis, tant que j'y suis, autant profité de lui !
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MessageSujet: Re: If You Say One Word.... [Aaron ]   If You Say One Word.... [Aaron ] Icon_minitimeVen 21 Aoû - 10:57

If you say one word...

Aaron & Joan


« Quoi ? Non, je n’ai rien fait. Je ne pense pas que j’ai fait quelque chose. Je suis presque certain que je n’ai rien fait. »
Journée de libre, y avait plutôt intérêt, j'avais reçu un hibou de mon adorable grand frère qui souhaitait me toucher deux mots sur je ne savais quel sujet. Je ne me rappelais pas avoir fait une quelconque bourde ces derniers jours. Quoi que je ne m'en rendais quasiment jamais compte quand j'en faisais une, ce serait donc pas étonnant que je me prenne un nouveau savon pour quelques raisons diverses et variées. Mais l'espoir faisait vivre, peut être que je lui manquais simplement, je pouvais bien me permettre de rêver puisque, après tout, j'avais eu le droit cette fois qu'à une lettre simple et pas une de ces jolies enveloppes d'un rouge vif pour me hurler dessus en live. Valait mieux que je ne sois pas en retard cette fois pour éviter de lui faire regretter de ne pas en envoyer une nouvelle et ce, même s'il avait largement dépassé son quota cette année, année qui était loin d'être finie d'ailleurs. J'avais donc laisser l'uniforme de coté pour le troquer avec un sweat et un jean, baguette coincée dans la poche arrière malgré toutes les réprimandes de Jo sur les conséquences de cette mauvaise habitude. Ce n'est qu'une fois sorti du dortoir que je remarquais que j'avais enfiler par pure habitude les baskets de Joan que j'avais embarqué -par mégarde bien sûr- sans qu'il ne s'en rende compte. Tant pis, la flemme de remonter. J'avais avalé pour seul petit déjeuner un jus de citrouille histoire de me garder éveillé malgré mon nombre réduit d'heures de sommeil, et puis vu comment il se les gelait dehors je n'aurais aucun mal à rester éveillé sur le chemin.

Ça ne manqua pas, et lorsque j'entrais dans le bar, j'étais presque certain que si j'avais le malheur de me toucher les oreilles, elles me resteraient dans les mains tellement elles étaient gelées. Pas de trentenaire bougon à l'horizon, j'étais officiellement en avance, pour une fois. Je commandais deux bièraubeurres histoire de commencer soft, il ne fallait pas oublier que Joan ne tarderais pas à débarquer, même si je peinais à comprendre pourquoi je devais me priver maintenant que j'avais passé la majorité. Je n'eus même pas le temps de porter mon verre à la bouche que ce dernier débarquait déjà, quand on parle du loup... Je lui fis un grand signe de la main, certes j'ignorais encore si j'allais me faire tirer les oreilles, mais ça n'empêchait pas que j'étais toujours ravi de le voir, sinon je serais resté cloîtré dans le château bien au chaud. A peine fut-il arrivé à ma hauteur qu'il me chambra sur ma ponctualité des plus surprenantes, il fallait bien avouer que j'avais jamais été des plus ponctuels. « Ou c'est toi qui es en retard ? » Tentais je dans un haussement d'épaules avant de le prendre dans mes bras. Quoi ? C'est mon grand frère, rien à foutre de passer pour un gosse. Je l'observais s'asseoir en fac de moi d'un air sceptique, attendant presque la gueulante me tomber dessus, j'étais même un poil curieux de savoir ce qu'il avait à me reprocher ce coup ci. Étonnant ? Pas vraiment, ça relevait presque du masochisme cette foutue curiosité. Mais Jo arborait un large sourire comme ravi de me voir, je me faisais peut être des idées après tout, ou bien j'étais trop habitué à me prendre des coups de pieds au cul. Il porta son verre sous son nez pour humer l'odeur qu'il s'en dégageait tout en riant.

Si j'avais commandé de l'alcool, j'en étais sûr, la prochaine fois je me contenterais de rien prendre ! Il m'agrippa le visage remarquant que ça m'aiderait dans le fait que j'étais un adulte à moitié fini, toujours le mot pour plaire. Pas étonnant qu'il rentrait bredouille à chaque fois que j'essayais de lui arranger un rendez vous avec une fille. Parmi tout les grands frères du monde que j'aurais pu avoir, il avait fallut que je tombe sur celui ronchon au possible qui, quand il ne l'était pas, était rabat joie, cynique et dépourvu d'humour. Je parle du véritable humour, celui qui fait rire, il est pas franchement drôle mon Jo, je l'aime quand même hein, mais y a des jours ou je me passerais bien de me faire traiter comme un gosse en publique. Je l'avais peut être cherché en quelque sorte, j'étais toujours rester grand enfant, puissance dix avec lui au passage, à croire qu'il y avait eu aucune évolution en dix ans à part peut être le poids qu'il avait sur le dos quand j'avais décidé d'adopter la position Koala collant sur lui. « Laisse mon apparence de pré pubère tranquille le vieux. C'est pas ma faute si je suis assez bête pour vouloir te ressembler. » Dis je, boudeur, en me massant la mâchoire qu'il s'était enfin décidé à lâcher avant de finalement accepter de trinquer avec lui. Vous êtes bien arrivée aux Trois Balais, la température extérieur est de -5°C, merci d'avoir choisi notre compagnie. « Qu-Comment ça mes réussites ? » Blêmis je en essayant de retracer toutes les dernières conneries en date que j'avais pu faire et dont il aurait pu être au courant. Manquerait plus que je lâche quelque chose à coté de la plaque et j'allais me faire doublement engueuler. J'avalais une gorgée, puis une autre, un petite troisième, bon, je n'avais plus qu'à trouver tout seul. « Tu me parles de tous mes derniers Optimal en date, hein ? » Souriais je nerveusement, même si je savais parfaitement qu'il ne s'agissait aucunement de ce genre de réussites, qui tente rien n'a rien comme on dit. Je n'avais jamais été mauvais élève, même si j'étais loin d'être ce genre à être assidu et travailleur, que disaient les profs à mon sujet déjà ? Ah oui, "repose sur ses capacités", exactement, en même temps il n'y avait pas de raison de bosser plus qu'il ne fallait. Théorie Aaronesque imparable, a quoi bon faire le maximum quand on peut se contenter du minimum ?  Regard transperçant, et je capitulais déjà. « Ou peut être de ce cours de DFCM ? Ah non ! C'est celui d'Histoire de la magie, c'est ça hein ? Hein ?! » Tais toi Aaron, tais toi. Tu viens peut être de lui donner deux nouvelles excuses de te faire claquer la figure.

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MessageSujet: Re: If You Say One Word.... [Aaron ]   If You Say One Word.... [Aaron ] Icon_minitimeVen 11 Sep - 13:27

If you say one word...
Aaron & Joan
L'avantage avec Aaron, c'est que ce n'est jamais lui ou pas de sa faute... Combien de fois j'avais entendu ces phrases résonnaient dans les pièces voisines. En même temps, c'était en parti pour ça que je l'aimais lui et son côté hyperactif maladroit ! Bon tout dépendait du contexte... Mais le voir là, à sauter sur place en faisant de grands signes de la main, je ne pouvais pas le haïr. Enfin il ne fallait pas que j'oublie qu'à la base, j'étais furieux contre ses rendez-vous arrangés et son immersion dans ma vie privée. J'étais peut être congelé par le froid qui prenait part de Pré-au-lard ces derniers jours, mais je ne perdais pas mes bons réflexes d'éducateur de ce brave petit garçon ! C'était la classe d'avoir un professeur particulier de mon envergure non ? Bon la seule chose qu'il ne voulait pas me dire relevait du domaine de sa sexualité. Bon ses silences me laissaient tout à penser qu'il était puceau... Pauvre de lui... Si je n'étais pas doué pour engager des relations, celles ci étaient beaucoup plus simples ! Tout en me perdant dans mes pensées, je m'approchais de lui, ne retenant aucunement ma remarque. Après tout, il ne s'en privait pas lui non plus ! Je profitais de l'étreinte fraternelle à laquelle nous nous adonnions pour lui subtiliser sa baguette traînant comme par habitude dans sa poche arrière. Je préférais cette option là, qu'à celle de lui décoller l'arrière du crâne pour son amateurisme en gestion du danger et de rapidité d'exécution. C'était quand même le comble pour un ancien pickpocket de se faire subtiliser sans réagir sa seule arme de défense. Je me contentais de lui sourire, fier de voir que mon petit frère se portait plutôt bien ! Ca me demanderait moins de compassion de lui en faire voir de toutes les couleurs pour son comportement ! Je jetais des coups d'oeil autour de nous, trouvant l'endroit plein à craquer. Non pas que je n'aimais pas les gens, mais je haïssais les regards inquisiteurs me rappelant que je n'avais plus l'âge de traîner dans ces endroits là accompagné d'un jeunot !  La bierraubeurre posée juste devant moi attira mon attention. Cela ne me surprenait pas qu'Aaron se mette déjà à l'alcool... Et ça se dit sportif ! Quelle est belle la jeunesse ! Je connaissais mon petit frère parfaitement, et je ne fus pas surpris de le voir réagir au quart de tour concernant le manque de virilité que pouvait laisser paraître son visage. Je lui avais pourtant conseillé de se raser de près chaque jour, dans l'espoir de voir apparaître quelques poils... Mais rien. Il devait être imberbe le pauvre. Heureusement qu'il existait encore des cougars de nos jours. Je lâchais enfin sa mâchoire, chose que je n'aurais peut être pas du faire vu qu'il pouvait enfin parler librement, à mon plus grand désespoir. C'était l'occasion rêvée pour moi de tenter de lui faire trouver la principale raison de ma venue. Je riais en le voyant blêmir, pensant qu'il avait compris. Je reposais ma pinte, croisant mes bras sur mon torse tout en tapant sur mon avant bras de mon index. «  T'es conscient que t'as merdé hein ? Rassures moi ! Histoire que je me prépare à diverses éventualités ! » lui demandais-je tout en l'observant boire et reboire et une troisième fois. Il devait avoir des trucs à se reprocher pour avoir besoin d'autant d'alcool dans le sang pour délier sa langue qui n'avait pourtant jamais de mal à sortir un tas d'âneries ! Je reportais une fois de plus ma bierraubeurre à mes lèvres lorsqu'Aaron se décida à trouver des réponses à mes questions. Il parlait de ses derniers Optimal, chose que j'avais complètement zappé ! J'avais eu des retours de son merveilleux travail. Je lui en toucherais deux mots aussi. Remarque c'était l'occasion rêvée ! Je le fusillais du regard, chose dont il avait l'habitude après dix ans de vie commune ! «  Tu oses me parler du magnifique papier que j'ai reçu avec marqué « Aaron s'est contenté du minimal pour ses optimals ? »  Je dois te féliciter, t'aplaudir ou je te décolle l'arrière du crâne maintenant ? Si tu crois que des clubs désireront tes services avec des résultats pareils... Tu te mets le doigt dans l'oeil ! » dis-je en haussant le ton. J'attirais même les regards de certaines personnes, notamment un groupe de sorcières pimbêches. J'espérais juste que ce n'était pas des filles qu'il espérait draguer, parce que là je crois que je venais de lui griller une cartouche. Bon il s'en remettra plus facilement que si cela avait été moi. Et pourtant Aaron semblait déjà réfléchir à autres choses ! Je finissais ma bierraubeurre d'un cul sec lorsqu'il me demanda si cela avait un rapport avec l'un de ses cours. Je ne pus m'empêcher de cracher ma gorgée à son visage, par surprise, à deux doigts de m'étouffer ! Je me tapais sur le torse, essayant de faire passer mon étouffement. Puis une fois que je repris possession de mes capacités respiratoires, je ne pus m'empêcher d'exploser. « QU'EST CE QUE T'AS FAIT ENCORE BON SANG ! JE SERAIS PAS TOUJOURS LA POUR ARRONDIR LES ANGLES ! SERIEUX IL TE PASSE QUOI PAR LA TETE ! MERDE AARON REPOND MOI QUAND JE TE PARLE ! » hurlais-je en me levant de ma chaise tout en saisissant son col violemment. Une serveuse s'approcha de nous et je la fis fuir d'un coup d'oeil. Elle dût comprendre rapidement que ce n'était pas le moment. Je regardais Aaron comme un enfant que l'on venait de punir. Je finissais par lui jeter sa baguette au visage, d'énervement. « Et en plus tu retiens pas les leçons que je te donne ! Mais je vais faire quoi de toi ! » Je tentais de reprendre mon calme, me rasseyant tout en soupirant. Si de la fumée pouvait sortir de mes oreilles, je devais fulminer. Je tentais  de reprendre ma pinte qui était vide. Je la laissais glisser sur la table jusqu'à ce qu'elle tombe par terre et s'explose. « Tu m'énerves Aaron... Tu m'énerves, tu m'énerves, TU M'ENERVES ! Puis en plus c'était même pas pour ça que j'étais venu... Mais TU M'ENERVES QUAND MEME DEJA !! J'espère pour toi que tu as une bonne nouvelle à m'apprendre avant que je ne partes furieux... »
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MessageSujet: Re: If You Say One Word.... [Aaron ]   If You Say One Word.... [Aaron ] Icon_minitimeVen 25 Sep - 19:53

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Aaron & Joan


« Quoi ? Non, je n’ai rien fait. Je ne pense pas que j’ai fait quelque chose. Je suis presque certain que je n’ai rien fait. »
Le problème avec Joan, c’était qu’il avait beau m’adorer, m’aimer, être le grand frère modèle, tout ça, tout ça, il en restait pas moins la personne qui m’hurlait le plus dessus. C’était à se demander si ce n’était pas un de ses passe-temps favori. Bon, certes, il fallait bien avouer que je n’étais pas vraiment irréprochable. Voire pas du tout en fait, mais il pouvait quand même faire preuve d’un minimum d’empathie, j’étais son petit frère, il était obligé d’être gentil avec moi ! Mais apparemment on ne partageait pas vraiment le même point de vue à ce sujet puisqu’il préférait me secouer dans tous les sens, faire des vocalises dans quelques excès de colère ou me foutre des coups de pieds au cul, et j’en passerai des meilleurs. C’est dingue ce qu’il pouvait se montrer imaginatif quand il s’agissait de martyriser son pauvre petit frère frêle et innocent. Mais si ce n’était que ça, ce serait vivable, mais il fallait qu’il soit en plus un sale mesquin. Oui mesquin, machiavélique, derrière son sourire colgate c’était le diable en personne quand il avait décidé de s’y mettre et, bien sûr, c’est le cas principalement lorsque le sujet me concerne. Comment ça j’exagère à peine ? Je ne suis pas un Calimero d’abord ! Bref, revenons-en à mon satanique de frère que je n’aime pas moins pour autant -faudrait vraiment que je consulte pour masochisme un de ces quatre. Jo m’observais alors que je venais de discerner le sens caché de ses paroles. Enfin presque, parce que des réussites à fêter dans mon cas y en avaient plein, malheureusement l’emploi du mot « réussite » était, la plupart du temps, employé au sens ironique du terme. Rien de très flatteur donc. Ma seule difficulté était donc de trouver de quelles réussites il parlait, autant éviter de se faire engueuler pour des choses dont il n’était pas au courant. Surtout qu’il semblait jubiler intérieurement en me voyant réfléchir à ce que je pouvais lui répondre ou non. J’avalais plusieurs gorgées de bièreaubeurre à la suite histoire de meubler le temps que je pèse le pour et le contre de chacune de mes dernières conneries en date dont il pourrait avoir eu connaissance. La meilleure parade semblait être la mention de mes dernières notes qui, il fallait le préciser, étaient bonnes, pour ne pas dire excellentes, si on ne tenait pas compte des appréciations des profs qui les accompagnaient. Ces derniers avaient trouvé le moyen de dire que je fournissais un minimum de travail, qu’ils s’attendaient à mieux, et autres blabla funestes. Ce qui faisait assez tâche sachant que j’avais obtenu la note maximale dans chacune des matières. Et ça, mon bourru de frangin ne l’avait certainement pas raté, si ses yeux avaient été des canons de fusils j’aurais été abattu sur place. Même si c’était loin d’être la première fois qu’il m’attribuait ce genre de regard en dix ans de vie commune, ça annonçait toujours l’orage à venir, et quand la tempête Joan s’abattait sur moi, ce n’était jamais une partie de plaisir. Il resta plutôt soft, lançant quelques répliques cinglantes que j’écoutais à peine, trop surpris qu’il se soit contenté de simplement élever un peu la voix et d’adopter le basique ton de réprimande comme s’il reprenait un gosse. Je sentis quelques paires d’yeux se poser sur nous et voulu me noyer dans ma boisson le temps d’une seconde, mais je me contentais finalement d’en boire une nouvelle gorgée, le vider me permettrais peut être d’éviter de le recevoir en plein visage, il fallait s’attendre à tout avec l’ours mal léché..

« Nan mais sérieusement c’est quoi cette manie de vouloir me fracasser l’arrière de la tête ? » Pestais je pour seule réponse en m’enfonçant dans ma chaise, les bras croisé sur la poitrine. J’adressais un regard assassin aux filles qui gloussaient comme des dindes en louchant sans la moindre discrétion sur notre table. Joan n’avait toujours pas décidé de me faire part de la raison de sa visite et je m’efforçais donc à la trouver seul en lâchant tout ce qui me passait par la tête, trop vexé pour réfléchir aux conséquences. Et les conséquences vinrent rapidement, elles me percutèrent d’ailleurs en plein visage, au sens littéral du terme, Joan me recrachant la moitié de sa boisson au visage. Je poussais un juron en tentant de m’arranger du mieux que je pouvais mais c’était déjà peine perdu, mon sweat était déjà poisseux au possible tout comme mon visage que j’avais essuyé d’un revers de manche. Je ne perdis pas de temps pour me plaindre, et même s’il continuait à tousser en essayant de faire passer sa gorgée de travers. « Mais faut vraiment que t’apprennes à boire ma parole ! T’as carrément flingué mon sw-… » Mes mots furent couverts par les hurlements de mon aîné qui s’y donnait à gorge déployée, me réduisant radicalement au silence alors qu’il m’agrippait par le col de mon pull pour me soulever comme une vulgaire poupée de chiffon, me forçant à me redresser pour lui faire face. Il me somma de lui répondre alors que mes mains se cramponnaient à son avant-bras qui me maintenait toujours et je fronçais du nez en lui répondant avec un certain orgueil. « Ca va c’est pas si grave, juste deux ou trois accidents. Pas la peine de me postillonner au visage pour ça, la bière suffisait… » Ou comment en rajouter une couche pour t’enfoncer un peu plus dans ta merde, leçon numéro une par Aaron Winston. « Désolé... » Finis je par lâcher, foutant ma réputation de sale gosse au placard alors que la serveuse fuyait sous le regard transperçant de mon frère. Il me relâcha enfin et je me laissais retomber sur la banquette dans un léger soupir de soulagement que se voulait discret mais ce serait trop beau pour que Joan en ait déjà fini avec moi. Après la bièreaubeurre et les postillons, ce fut ma baguette que je me pris en pleine tête, après tout on ne dit jamais deux sans trois, j'espérais juste que mon grand frère n'avait pas décidé de faire la suite. Je jouais machinalement avec ma baguette, la faisant tourner entre mes doigts alors que les reproches fusaient encore et le mal de crâne commençait déjà à me guetter. « Comment ça qu’est-ce que tu vas faire de moi ? Je suis pas ta chose je te signale ! En plus c'est pas vrai que je t'écoutes pas, c'est juste que je crois pas à ton histoire de baquette qui s'allume toute seule pour te cramer les fesses. » Protestais je me braquant de nouveau. « Et de toute façon c’est pas ma faute si le prof d’histoire il est soporifique ou que celui de DFCM est nul, tu ferais un bien meilleur prof.  » Continuais je d’un air ronchon. Bon c’est vrai, depuis mon entrée à Poudlard j’avais jamais pu piffrer les prof de défense jugeant Jo bien meilleur dans le domaine, je l’idéalisais peut-être, mais il était mon grand frère, c’était normal non ?  Au moins il s’était rassis, ce qui était bon signe, même s’il l’avait fait en soupirant. Mais c'était sans compter sur son verre vide qui le fit sortir à nouveau de ses gonds qu'il fit glisser sur la table jusqu'à ce qu'il vienne s'éclater au sol. Chiotte. L'agacement reprit Joan aussi rapidement qu'il était parti et il sifflait déjà répétant en boucle que je l'énervais, comme s'il avait perdu l'habitude. Je le dévisageais alors qu'il ajoutait qu'il n'était même pas venu pour les raisons que j'avais citées plus tôt, en même temps vu sa réaction je m'en étais légèrement douté. Restait à trouver une bonne nouvelle à lui annoncer, seul problème, aucune ne me venait à l'esprit. « Tout dépend de ce que t'entends par bonne nouvelle ? » Tentais je légèrement hésitant. Je finis ma bière d'une traite avant de réfléchir à ce que je pourrais lui dire pour lui rendre sa bonne humeur, mais j'avais beau chercher je ne trouvais absolument rien. Mon esprit était complètement blanc et au lieu de penser à mes réussites c'était mes retenues ou autres boulettes qui me venaient à l'esprit. « Y a bien-Ah bah non ça c'est pas une bonne nouvelle... » Réflexion, réflexion. Coup d'oeil vers Joan pour prévenir un nouveau pic de colère. « Ah ! J'ai trouvé ! » M'exclamais je d'un coup. « C'est bientôt les vacances de Noël, c'est une bonne nouvelle ça, non ? » Sourire en coin et yeux qui brille, rien qu'à la pensée d'escalader les épaules de mon grand frère pour placer l'étoile en haut du sapin je trépignais sur place.


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